Situé dans le paisible village de Adalaj, à 18kms d’Ahmedabad, cet baoli (puits à escalier) a servi de lieu de repos pour de nombreux pèlerins et les caravanes le long de leurs routes commerciales et ce pendant des centaines d’années . Construit en 1499 par la reine Rudabai, épouse du chef Vaghela Veersinh, ce puits d’escalier de cinq étages n’était pas seulement un espace culturel et utilitaire , mais aussi un refuge spirituel .
On croit que les villageois venaient tous les jours le matin pour le remplir d’eau, offrir des prières aux divinités sculptées dans les murs et d’intéragir les uns avec les autres dans l’ombre fraîche. Le puits est un exemple spectaculaire de l’architecture et de la conception indo-islamique. Le jeu harmonieux de motifs floraux islamiques complexes et de fusion transparente dans le symbolisme Hindou et Jain incarnent la culture et la philosophie de l’ époque . Tous les murs sont sculptés avec des scènes mythologiques ainsi que des scènes du quotidien des femmes, danseurs accompagnés par les musiciens , les femmes elles-mêmes qui ornent et un roi assis sur un tabouret .
Fondée en 1411 par Ahmed Shah, la cité tombe aux mains des moghols en 1572. Elle devient alors un centre commercial qui ne cessera de se développer jusqu’à la mort de l’empereur moghol Aurangzeb en 1707. La ville entame alors un lent déclin jusqu’à ce que les britanniques y installent une quantité de manufactures textiles, ce qui lui vaudra le surnom de “Manchester de l’Orient.” C’est à Ahmedabad que Gandhi établit son ashram d’où il mena la lutte pour l’indépendance. Aujourd’hui Ahmedabad est l’une des villes les plus industrialisées de l’Inde mais aussi l’une des plus polluées. Elle recèle néanmoins quantité de merveilles architecturales de style hindo islamique.
Cette mosquée fut érigée en 1423 par Ahmed Shah. Mêlant les styles hindou et musulman, elle possède 260 piliers qui supportent 3 rangées de 5 dômes. On pénètre dans la mosquée par une grande arche décorée de frises sculptées.À l’intérieur les fidèles se retrouvent sur une grande cour pavée de 75 mètres sur 66 au centre de laquelle se trouve un bassin. Près de l’entrée est se trouve les tombes d’Ahmed Shah, de son fils et de son petit-fils.
Il s’agit d’un temple jaïn construit en 1848 en marbre blanc et dédié au 15ème tirthankara. Comme la plupart des temples jaïn, il est très richement décoré par de magnifiques sculptures.
Cette petite mosquée a été construite en 1573 par Sidi Sayeed, un esclave de Ahmed Shah. Elle possède de magnifiques fenêtres ciselées en forme d’arbre.
Gandhi s’installa à Ahmedabad après son retour d’Afrique du Sud. Il fonda cet ashram en 1918. Il en fit un lieu de lutte pour l’indépendance mais aussi pour le droit des intouchables. C’est de cet endroit que Gandhi entama sa marche du sel en 1930. Aujourd’hui il abrite un mémorial, un musée et une bibliothèque. On peut y voir certains des effets personnels de Gandhi.
Ouvert en 1949 il abrite de magnifiques pièces de tissus provenant de toute l’Inde. Une partie du musée est consacrée aux textiles d’usage religieux, alors que l’autre partie présente les pièces les costumes, les tapis, les tentures et les tapisseries d’origine historique. Le musée présente les différentes techniques de tissage utilisées aux quatre coins de l’Inde, aujourd’hui et autrefois. Un soin particulier est apporté à la conservation des textiles exposés.
Champaner est une ancienne capitale du Gujarat, entièrement fortifiée, et qui fait partie du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Il y reste de superbes mosquées utilisant dans leurs décorations des éléments hindous. Pas un seul touriste, occidental ou indien. Les mosquées ne sont plus utilisées et sont d’un calme véritablement apaisant.La ville est remarquablement bien conservée, des temples Hindous et Jaïns vieux de mille ans, des mosquées remontant à l’époque du Sultanat du Gujarat et l’évidence d’un urbanisme bien planifié et exécuté, avec ses silos à grains ses fortifications, ses puits à degrés et ses cimetières. Champaner a été déclaré Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO en 2004.
Junagadh est une ancienne ville fortifiée à l’histoire ancienne. La ville tire d’ailleurs son nom de la présence du vieux fort. La ville fut construite au pied des monts Girnar. L’empereur Ashoka a laissé sa trace sous forme d’édits taillés dans le roc en 250 avant J.-C. Par la suite de nombreuses dynasties y laissèrent leurs marques et la ville connut l’influence des quatre grandes religions de l’Inde : bouddhisme, hindouisme, jaïnisme et islam. Ce mélange permit l’édification d’une ville à l’architecture particulière
Lothal was discovered in 1954. It is an archaeological site dating back 4500 years. It was then an important port of the Indus Valley Civilisation in the Indian sub-continent.
The city was a thriving center from 2440 BC. BC to 1900 BC, a period when it was part of the Indus Valley civilization. Like other cities of the Indus Valley Civilization,Lothal has been thoughtfully planned with respect to architecture and urbanism. Excavations have shown that the city was divided into two parts:the upper part where there were leaders and notables and the lower part where the commoners lived.The whole town was gifted with a network of sewage disposal, paved streets, wells and a bath room in every house. Some of the houses had had two or three levels and were built on a platform for protection against rising waters.
Cette colline, qui domine la ville, est sacrée pour les jaïns. 16 temples y ont été construits entre le 12è et le 15è siècle. Pour aller au sommet il faudra gravir au moins 7000 marches, 10000 pour les plus courageux et pour les pèlerins jaïns. Cet immense escalier fut construit entre 1889 et 1908 avec l’argent d’une loterie. Les plus importants temples sont le temple de Neminath (12è siècle), le temple de Mallinath (13è) et le temple de Amba Mata.
Lothal est un site archéologique indien découvert en 1954 et remontant à 4 500 ans. C’était alors un port important de la civilisation de la vallée de l’Indus dans le sous-continent Indien et probablement le plus au sud de ses avant-postes.La ville était un centre prospère de 2440 av. J.-C. à 1900 av. J.-C., période où elle faisait partie de la civilisation de l’Indus. Comme pour les autres villes de la civilisation de l’Indus, Lothal profite d’une architecture et d’un urbanisme réfléchis. Les fouilles ont montré que la ville était organisée en deux parties : la partie haute où vivaient les dirigeants et notables et la partie basse où vivait le petit peuple.
La ville entière profitait d’un réseau d’évacuation des eaux usées, de rues pavées, de puits et d’une pièce de bain dans chaque maison, dont certaines étaient comportaient deux ou trois niveaux et étaient construites sur une plate-forme pour les protéger de la montée des eaux.le plus remarquable de Lothal était son bassin d’accostage de 214 m sur 36 m et 13 m de profondeur, qui offrait un accostage pour les bateaux marchands. Un chenal au nord le reliait au fleuve navigable. Près du quai se trouvaient des entrepôts pour le stockage des cargaisons apportées par les bateaux.
Le temple de Modhera, dédié à Sûrya, le dieu solaire, fut bâti au 11ème siècle par le roi Bhima Deva, de la dynastie des Solanki de Patan, pour commémorer sa victoire sur l’illustre et sinistre Mahmoud de Ghazni. C’est l’un des plus beaux temples de Gujarat.
Cette petite ville est un centre de pèlerinage jaïn. Les pèlerins ne s’y rendent que pour les temples de la colline de Shatrunjaya. La ville fut autrefois la capitale de l’état princier du clan rajpoute Gohil.Du pied de la colline à son sommet (603 m d’altitude), ce ne sont pas moins de 863 temples qui ont été construits. On distingue deux phases de construction : une première entre le 11è et le 12è siècle et une seconde au 16è siècle après la destruction de nombreux édifices par les musulmans.Pour accéder au sommet de la colline, pas d’autre moyen que gravir les 3950 marches de l’immense escalier construit sur la pente.
Les édifices sont de tailles et d’intérêt variables. Le temple Chaumukha (1618) est dédié à Adinath, le premier Tirthankara jaïn. Ce temple est au sommet de la collline et est visible par les pèlerins à 40km de Palitana. Il abrite quatre statues d’Adinath, tournées vers les quatre points cardinaux.Le temple d’Adiswara est le plus richement sculpté et décoré. On admirera notamment ses piliers et toits en marbre dans lesquelles ont été sculptés des dragons.Le temple de Vimalshah et ses 5 dômes centraux représentant les 5 collines sacrées des jaïns.À la tombée de la nuit tout le monde quitte le sommet, y compris les prêtres. Nulle âme ne doit rester dans les temples qui sont, le temps de la nuit, laissés aux dieux.
Ancienne capitale de la dynastie des Solanki qui édifièrent le temple de Modhera, Patan ne garde de cette époque que de rares vestiges, hormis le puits de la Reine, datant d’environ 1075, l’un de ces baoli (puits à escaliers) typiques du Gujarat et du Rajasthan. La qualité des sculptures figurent les dieux du panthéon hindou est remarquable
Dilwara (Temple)Ces temples, édifiés entre le 11ème et le 13ème siècle, ne brillent pas par leur singularité, quand on ne les voit que de l’extérieur. En revanche, passé le porche d’entrée, c’est l’éblouissement. Tout est en marbre blanc, finement ciselé.
Achalgarh (Temple) Dans un beau cadre de montagnes verdoyantes, se trouve le petit temple hindou d’Achaleshvar Mahadev, datant du 9ème siècle. De cet endroit émane une atmosphère particulière. On y admire aussi des statues en quartz de Chamunda et de Shiva Bhairav
C’est l’un des derniers endroits où vous pourrez observer le lion d’Asie. Le lion d’Asie a bien failli complètement disparaitre du paysage animalier lorsque la chasse était autorisée au début du XXe siècle. Il faudra l’intervention du nabab de Junagarth pour interdire cette pratique et favoriser la reproduction de cette espèce dans le parc de Sasan Gir.En 1965, la région fut classée réserve nationale puis parc national en 1975. On compte alors plus de 300 lions pour le grand plaisir des curieux de la vie sauvage.Bien d’autres animaux peuplent ce parc immense : panthères, léopards, crocodiles, antilopes, gazelles, et de nombreuses espèces d’oiseaux (aigles, perroquets, gobe-mouche, perruche, hibou, ibis, …). La végétation est également très diversifiée.
La ville de Baroda, également nommée Vadodara, est animée mais de taille raisonnable (un peu plus d’un million d’habitants), contrairement à Ahmedabad où l’on se perd aisément. Elle garde dans l’ampleur de ses avenues et parcs, ainsi que dans ses monuments, une trace profonde de l’influence bénéfique des Maharaja de la dynastie Gaekwar (ce nom a pour signification “Protecteurs des Vaches”), souverains éclairés qui fondèrent collèges et hôpitaux, bâtiments publics et musées.